Pentma vuol dire pietra, ma questo blog è solo un sassolino, come ce ne sono tanti. Forse solo un po' più striato.
giovedì, agosto 20, 2009
L'affaire Semenya
Mondiaux-2009 - Différentes anomalies compliquent la définition du sexe
(PAPIER D'ANGLE)
Par Annie HAUTEFEUILLE
PARIS, 20 août 2009 (AFP) - Différentes anomalies du développement ou désordres hormonaux peuvent avoir une influence sur les caractères sexuels, d'où le choix de l'IAAF de soumettre le cas de la championne du monde du 800 m Caster Semenya à un panel d'experts, plutôt qu'à un simple test génétique.
La Fédération internationale d'athlétisme a mandaté un quatre experts pour étudier le cas de la Sud-Africaine: un gynécologue, un phrénologiste, un psychologue et un spécialiste de la génétique, a expliqué jeudi Gabriel Dollé, responsable de la cellule médicale et antidopage à l'IAAF.
Après avoir recouru jusqu'au milieu des années 60 à un examen gynécologique jugé humiliant, puis à des tests génétiques à la validité contestée par les experts, la Fédération a élaboré à partir d'octobre 2003 un "document de consensus" servant de guide.
La nouvelle position de l'IAAF, élaborée en 2006, prévoit qu'en cas de doute il sera demandé à l'athlète de subir une évaluation médicale devant "un panel comprenant gynécologue, endocrinologue, psychologue, spécialiste de médecine générale, expert dans les questions de genre".
"Sexe des gonades"
Avec "le test de féminité", le monde du sport s'était "trouvé confronté à la question des différentes dimensions de l'identité sexuée", qui peuvent être non concordantes, résume l'historien du sport Thierry Terret dans un livre intitulé
"Sport et Genre".
Le "sexe génétique" peut ne pas concorder avec le "sexe des gonades" (présence d'ovaires ou de testicules), ou avec le "sexe anatomique-morphologique", c'est-à-dire les organes sexuels externes et la forme du corps, souligne le Pr Terret, directeur du Centre de recherche et d'innovation sur le Sport (CRIS) à l'Université Claude Bernard Lyon-1.
En théorie, une femme porte deux chromosomes sexuels XX, alors que chez un homme c'est XY. Mais un petit gène appelé SRY, situé sur le chromosome "masculin" Y, joue un rôle déterminant pour l'apparition de testicules.
S'il est absent du chromosome Y, le bébé aura des ovaires ou testicules atrophiques, donc des gonades mal différenciées (dysgénésies gonadiques). Ces "femmes XY", stériles, représenteraient une naissance sur 10.000.
Et si le petit gène SRY a migré sur un des deux chromosomes X, il naît un bébé mâle (XX) ou hermaphrodite.
D'autres anomalies peuvent apparaître lors du développement. Le syndrome de Klinefelter caractérise des personnes ayant 3 chromosomes sexuels (XXY): des
hommes stériles, ayant une stature et une force musculaire masculine. Cela concernerait environ 1 homme sur mille.
Aucun avantage
Certaines femmes peuvent avoir 45 chromosomes au lieu de 46, avec un seul chromosome X (syndrome de Turner).
Les tests génétiques de féminité, utilisés jusqu'en 1991 par l'IAAF, vérifiaient que la sportive avait bien deux chromosomes X, ce qui a entraîné l'exclusion des compétitions féminines des sportives ayant un seul chromosome X ou des chromosomes XY.
L'IAAF reconnaît maintenant que dans ces deux cas (syndrome de Turner et dysgénésies gonadiques), les femmes ont une musculature féminine normale et donc "aucun avantage par rapport aux autres femmes". Elles devraient donc pouvoir continuer de participer aux compétitions féminines, ainsi que les femmes souffrant d'une insensibilité aux hormones androgènes ("masculinisantes").
Dans le cas de tumeurs ou d'autres troubles (syndrome polykystique ovarien, ou hyperplasie surrénale congénitale) entraînant une production excessive d'hormones androgènes, via les glandes surrénales, les femmes peuvent bénéficier d'un avantage dans les sports sur le plan de la force. Leur reconnaissance comme femme est néanmoins considérée comme "acceptable" par l'IAAF.
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